- Il est juste d’affirmer que la terre n’appartient à personne, il est injuste d’affirmer qu’elle pourrait être la propriété de telle ou telle race.
- Qui peut dire d’une herbe ou d’un arbre s’il est mexicain ou américain, qui peut dire d’une mer ou d’une terre si elle est canadienne, anglaise ou française ? Ce sont là des inventions humaines qui dressent les peuples les uns contre les autres.
- Il n’est pas de race supérieure ou de race inférieure. Il n’est que la race des êtres divins que sont les hommes dans la reconnaissance de leur paternité.
- Je ne veux pas que l’on tolère le noir, l’Arabe ou l’Arménien car tolérer, cela veut déjà dire se distinguer de l’autre. Or, l’autre est comme vous et vous êtes comme lui.
- Tous les masques du racisme doivent tomber sans exception, autant pour les peaux que pour tous les autres états, je veux dire qu’il ne faut pas fomenter la mauvaise pensée sociale qui entraîne le dédain pour l’élément social de base, l’élément humain qui se tue au labeur quotidien.
Nous allons prier Tom, nous allons prier pour tous les Tom du monde, nous allons prier pour qu’ils n’aient plus de cases.
J’avais un rêve et je l’avais dit au peuple d’Amérique. Je fais toujours ce rêve, il m’obsède sans cesse. Je rêve qu’un jour les hommes se tiendront tous par la main, peaux brunes, peaux noires, peaux blanches, même sang, même fleur, même vie, même Dieu, même amour, même maman, même cœur.
Je rêve encore à ce jour-là. J’attends toujours ce jour-là. J’attends toujours le jour de la dignité, j’attends toujours le jour de mon Dieu et mon père, j’attends toujours la fin du sang. J’attends toujours le jour du sourire et du rire, j’attends toujours le jour de la danse autour de la Terre entre tous les hommes.
J’attends la fin des hommes et le début des âmes.
Martin Luther King
